En août, nous mettons à l’honneur le genre documentaire, un art qui nous invite à voir au-delà des apparences et à découvrir des vérités souvent négligées. À travers des récits authentiques, La Cité des Autres et Des Lignes pour Colorier à l’Intérieur qui viennent rejoindre, Sur la Lune de Nickel et Au Pays des Colons, nous offrent une immersion dans des réalités complexes. Ces films nous incitent à réfléchir sur notre société et sur les défis auxquels elle fait face, tout en élargissant notre compréhension du monde.

• La Cité des Autres : Ce documentaire percutant de Justice Rutikara nous emmène à Sainte-Pie X où cohabitent différentes communautés, majoritairement issues d’immigrants réfugiés. En explorant les relations entre ces groupes, le film nous invite à réfléchir sur les notions d’appartenance et de tolérance, tout en dévoilant les histoires personnelles dont le tissu social de cette cité est fait.
• Des Lignes pour Colorier à l’Intérieur : Réalisé par Matthew Wolkow, ce documentaire s’appuie sur Cassandre Emmanuel pour narrer la poésie d’un figuier dont les contours ont été pris à la caméra Super 8.
• Sur la Lune de Nickel : Un film de François Jacob qui plonge dans la vie à Norilsk, une ville minière sibérienne. Il explore la manière dont les habitants, confrontés à des conditions extrêmes et une pollution omniprésente, s’adaptent à leur environnement. Le film révèle les rêves, les souvenirs et les aspirations d’une communauté isolée, tout en exposant les tensions entre le passé soviétique et le présent incertain de la ville.
• Au Pays des Colons : Ce film de Denys Desjardins retrace l’histoire des colons québécois relocalisés en Abitibi dans les années 1930. Il suit la famille Lalancette, qui a persévéré à travailler la terre malgré les défis de la mondialisation et la pression des industries minières et forestières. Ce documentaire interroge le développement régional et revisite un chapitre crucial de l’histoire du Québec.