Dans les années 1930, en pleine crise économique, le gouvernement du Québec a relocalisé plus de 80000 citoyens pour fonder une nouvelle colonie dans les forêts vierges de l’Abitibi. Après avoir enduré des travaux de déblaiement pour défricher la terre, beaucoup sont partis, à la recherche d’une vie meilleure dans la ville ou comme ouvriers pour les grandes sociétés qui étaient venues exploiter les précieuses ressources du Nord. La famille Lalancette, cependant, a persisté à forger leur avenir sur la terre d’une génération à l’autre, gagnant leur vie de l’agriculture, et défiant les contraintes de la mondialisation et les sociétés minières et forestières qui contrôlent la région. Revisitant le patrimoine des cinéastes québécois qui ont documenté l’Abitibi, en suivant entre autres les traces de Pierre Perrault, ce documentaire retrace un chapitre déterminant de l’histoire du Québec et soulève des questions fondamentales sur le développement régional.
Un cinéaste, fasciné par la puissance de la caméra et obsédé par les théories du pionnier du cinéma russe Dziga Vertov, décide d’obtenir un œil de caméra pour remplacer le véritable œil qu’il a perdu quand il était enfant. La quête visionnaire commence sur la table d’opération, où un chirurgien greffe un prototype d’implant oculaire dans son orbite. Cherchant une caméra microscopique qui pourrait être incorporée à son œil artificiel afin qu’il puisse filmer secrètement tout ce qu’il voit, le cinéaste explore la technologie futuriste qui pourrait rendre cela possible, tout en revisitant des chapitres de son propre passé.